
La presse conso dénonce en février la présence de substances toxiques dans les cosmétiques. Que faut-il comprendre ? Et quelle position pour la Slow Cosmétique ?
Les cosmétiques à la loupe

Le dossier de l'UFC Que Choisir vient de faire grand bruit.
A chaque publication, toute la presse média relaie le message, un message qui pourtant n'est pas vraiment nouveau. Les labels bio et l'Association Slow Cosmétique dévoilent depuis des années la vérité sur les cosmétiques conventionnels : oui, ils sont composés de substances synthétiques, pétrochimiques ou plastiques ; oui, ils sont souvent polluants ou polémiques pour la santé ou l'environnement.
La position de la Slow Cosmétique
Pour le Mouvement Slow Cosmétique, fondé dans le best-seller de Julien Kaibeck "Adoptez la Slow Cosmétique", ce n'est pas tellement la sécurité sanitaire ou la toxicité des cosmétiques conventionnels qu'il faut mettre en doute. Certes, c'est important, mais d'autres aspects sont encore plus parlants. Voilà ce qu'on peut reprocher aux cosmétiques conventionnels, outre leurs formules décevantes :
La pétrochimie, les plastiques et consorts, sont des matières peu écologiques.
Les cosmétiques industriels se disent "innovants". Mais très franchement, les problématiques restent les mêmes depuis 50 ans et les innovations sont toutes relatives. On a gagné en textures, et un peu partout, mais on n'a pas révolutionné la façon dont on se fait beaux ou belles.
Les cosmétiques conventionnels se disent aussi "naturels". Halte au greenwashing ! Pourquoi mettre en avant la puissance et la noblesse du végétal alors que les formules sont truffées de pétrochimie et de plastique ? Même les cosmétiques soi-disant exclusifs font la part belle à des ingrédients très peu "nobles" et très transformés, loin du règne végétal ou naturel. Le vrai luxe, ce n'est pas ça.
La position des cosmétiques conventionnels
Alors... Comment dire... Oui, ils ont raison : pris individuellement, chaque cosmétique conventionnel est strictement contrôlé et répond à des normes de sécurité et de toxicologie. Le problème, c'est qu'on évoque jamais l'utilisation au long terme, et croisée, d'une multitude de produits synthétiques ou polémiques.
